Le prêt relais pour les secundo-accédants : une aide ou un fardeau dans le climat immobilier actuel ?

Comprendre le prêt relais #

Cette approche permet à l’emprunteur de bénéficier d’une avance sur le montant estimé de son bien à vendre, généralement entre 50% et 80%, déduction faite du capital restant dû.

Cette facilité de crédit semble idéale pour saisir rapidement une opportunité immobilière sans attendre la vente du premier logement. Toutefois, le remboursement du capital ne s’effectue qu’après la vente, avec une période de grâce pour les intérêts pendant la durée du prêt, souvent fixée entre un et deux ans.

Les risques du retournement du marché #

Depuis fin 2022, le marché immobilier connaît des fluctuations qui peuvent transformer le prêt relais en une source de pression plutôt qu’en un levier d’achat. La variation du marché peut affecter la valeur du bien à vendre, rendant le remboursement du prêt relais plus complexe si la vente ne se réalise pas dans les délais prévus.

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Un témoignage courant est celui des emprunteurs qui se retrouvent pris au piège par un marché ralenti, où les biens restent invendus plus longtemps que prévu, exacerbant les inquiétudes et les difficultés financières.

Les implications d’un délai de vente allongé #

Le prêt relais est conditionné par la vente de l’ancien bien dans un délai convenu, ce qui peut devenir problématique avec l’allongement des délais de vente observé récemment. Lorsque les conditions de marché se durcissent, et que les délais s’étirent, les emprunteurs peuvent se retrouver en difficulté.

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Les banques, bien qu’elles continuent de proposer des prêts relais, peuvent ne pas toujours offrir des conditions flexibles en termes de durée, exacerbant le stress financier pour l’emprunteur dont la vente tarde à se concrétiser.

Stratégies pour gérer les risques associés #

Face à ces défis, il est crucial pour les emprunteurs de négocier avec prudence les termes de leur prêt relais et de rester en communication étroite avec leur banque. Il est judicieux de vérifier les modalités de prolongation possible du prêt et les mesures de soutien en cas de non-vente dans les délais initiaux.

« Il faut rester dans un dialogue avec la banque, l’intérêt de la banque c’est que vous réussissiez à vendre. » – Sandrine Allonier, porte-parole du courtier Vousfinancer.

En résumé, le prêt relais peut être une solution double tranchant. Voici quelques points à considérer :

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• Évaluer la flexibilité de la durée du prêt offerte par la banque.
• Prévoir un plan B, comme la mise en location du bien, en cas de non-vente rapide.
• Reconsidérer périodiquement la valeur du bien sur le marché pour ajuster le prix de vente si nécessaire.

Enfin, bien que le prêt relais présente des risques, particulièrement dans un climat de marché incertain, il demeure une option viable pour les secundo-accédants prêts à naviguer avec prudence dans leurs transactions immobilières.